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juillet 08, 2020
Il n’est pas rare de voir, sur l'étiquette d'une bouteille de vin, une mention “élevé en fût de chêne’’, ‘’élevé sur lie’’ ou ‘’élevé en cuve d’inox’’. Ce qu’on appelle l’élevage est unensemble d’opérations situé entre la fermentation et la consommation du vin. Les méthodes utilisées avant la mise en bouteilles ont bien sûr une influence sur différents aspects des vins, comme l’équilibre des arômes et des saveurs, lacomplexité du produit ou saconservation.
Voici donc les principales caractéristiques des techniques d’élevage des vins québécois et quelques suggestions de vins à découvrir pour que vous puissiez constater vous-même les différences et spécificités de chacun.
Élever un vin en fût de chêne est une pratique répandue dans le monde viticole, notamment parce que cette essence de bois, contrairement à d’autres, est considérée comme la meilleure matière première. C’est une manière, entre autres, d’affiner les tanins, puis de rendre le vinplus gras etplus complexe.
Bien sûr, les caractéristiques ne sont pas tout à fait les mêmes d’un vin à l’autre et dépendent, par exemple, du type de chêne, de son âge, de sa provenance et de la proportion de fûts utilisée, en plus d’autres facteurs autres que ceux liés à l’élevage, comme les cépages utilisés, le climat et la composition du sol.
Un vin élevé en barriques de chêne français et un vin élevé en barriques de chêne américain ne donnent pas le même résultat. Lefût de chêne français amène généralement des arômes plus vanillés et un côté plusépicé aux vins. Le fût de chêne américain, de son côté, apporte des arômes de noix de coco, de sous-bois ou de bois fraîchement coupé aux vins. Il donne l’impression d’un vin un peu plus sucré, moins riche en tanins.
Monique St-Arnaud et Daniel Hamel, les vignerons du Vignoble Les Murmures, situé à Saint-Jean-Baptiste, ont pour leur part opté pour le chêne français : ''Le rôle du baril de chêne est beaucoup plus que d’ajouter des saveurs, il consiste surtout à créer une micro oxydation du vin qui lui ajoute rondeur, saveur et équilibre des tanins. Et pourquoi des barils français? Parce que les goûts apportés par ces fûts sont plus délicats : vanille, caramel, épices (selon la provenance du chêne, le fabricant, le brûlage…)''.
À découvrir :
L’élevage en amphores n’est pas aussi commun que d’autres techniques de vieillissement, mais certains vignerons du Québec ont vu dans cette pratique ancestrale une excellente façon dediminuer l’acidité souvent bien présente dans les vins de notre province, en plus d’assouplir les taninset de mettre en valeur lesarômes et goût du fruit.C’est aussi une méthode prisée par les adeptes de culture raisonnée, de vins biologiques et de vins nature.
LeVignoble Coteau des Artisans, situé à Béthanie, a été le premier vignoble du Québec à élever ses vins en amphores de grès et de terre cuite. Les vignerons, Jocelyn Deslandes et Karine Lamoureux, expliquent leur choix ainsi : “Ces amphores faites à la main avec de l'argile Toscane et du Grès laissent le fruit s'exprimer pleinement et respectent le cépage. La micro-oxygénation préserve la qualité du fruit, rend les vins purs et cristallins avec une légère minéralité.”
À découvrir :
L’élevage en cuve d’inox est souvent utilisé par des vignerons qui souhaitent proposer desvins frais auxarômes fruités, à boire jeunes. Encore une fois, les caractéristiques dépendent de nombreux facteurs, entre autres la durée de l’élevage. Il existe aussi d’autres types d’élevage en cuves, comme celles d’acier ou de béton, mais les vignerons du Québec semblent davantage opter pour celles en inox.
À noter qu’il n’est pas rare de voirdeux techniques d’élevage complémentaires pour un même vin, comme le sont le fût de chêne et la cuve d’inox, de sorte à produire des vins complexes, équilibrés, qui sont à la fois frais et fruités, mais pour lesquels on dénote également un côté épicé et boisé.
Généralement, juste après la fermentation du vin vient l’étape du soutirage, qui consiste à changer le vin de récipient en laissant les résidus, appelés lies, au fond de la cuve. Certains vignerons, toutefois, décident de ne pas séparer les lies du liquide et de les conserver pour l’élevage. Cela est une méthode plus couramment utilisée pour les vins blancs qui permet habituellement de les rendre plus gras, plusstructurés et de leur apporter une bellecomplexité aromatique, rappelant souvent le beurre, la noisette ou les amandes grillées.
À vous, maintenant, de voir si vous avez des préférences parmi l'éventail de méthodes utilisées par nos vignerons!
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