Livraison le jour même sur la Rive-Sud de Montréal, le lendemain dans le reste de la grande région métropolitaine
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février 27, 2019
Survol historique du vignoble québécois - 2ième partie
1980 à 1996
Les débuts à Dunham & la révolution de l’AVQ
C’est en 1980 que Christian Barthomeuf plante les premières boutures de vigne hybride en sol québécois dans le but d’en faire le commerce. C’est ainsi que le premier vignoble commercial, le Domaine Côtes d’Ardoise, a vu le jour dans la région de Dunham dans les Cantons de l’Est. En revanche, c’est dans l’illégalité que ce jeune vigneron débute son commerce, car il faut attendre jusqu’en 1985 pour voir apparaître une loi, encore une fois très sévère, afin de permettre la vente de produits alcooliques ditartisanaux. Les premiers permis de production artisanale donnent donc le droit aux vignerons de vendre ou de faire déguster leurs produits uniquement au vignoble et de se conformer à une multitude d’autres demandes gouvernementales : restrictions sur les mentions sur étiquette, taxe à la SAQ, défense d'acheter du raisin d'un autre agriculteur... Ce sont ces raisons qui permettent la création de l’Association des Vignerons du Québec (AVQ) en 1987, qui a pour mission de mener de nombreux combats afin de faire faire naître l’industrie viticole au Québec.
Malgré cette législation très stricte, plusieurs nouveaux vignobles voient le jour au début des années 90, un peu partout au Québec. Essentiellement situés en Montérégie, mais aussi dans les Basses-Laurentides et sur l’île d’Orléans, ces nouveaux venus dans le monde du vin obligent le gouvernement à modifier ses lois en ce qui concerne la vente de vins d’ici.
C’est à partir de 1996 que les lois concernant le commerce du vin local commencent à s’assouplir. En effet, les vignerons peuvent désormais vendre aux bars, aux restaurants et aux hôtels. Le producteur peut également se déplacer dans les marchés publics ou dans les foires agricoles pour faire la promotion de ses produits. Et, 15 ans après la première plantation de boutures par Christian Barthomeuf, la SAQ met en vente pour la première fois sur ses tablettes des vins québécois : le rouge et le blanc du vignoble l’Orpailleur. Encore aujourd’hui, les vins de l’Orpailleur sont les plus vendus sur l’ensemble du territoire de la SAQ.
Mais, malgré cette douce victoire des vignerons d’ici, plusieurs autres combats restent à mener afin de rendre l’industrie viticole locale profitable, voire rentable.
1997 à 2009
L’expansion commerciale & l’œnotourisme québécois
Le tournant des années 2000 marque l’ouverture de plusieurs vignobles à plus gros volume. Pour la première fois de son histoire, certains gens d’affaires voient un investissement viable dans le vin québécois et un avenir prometteur pour cette jeune industrie. Avec la récente ouverture d’esprit de la SAQ, une grande production peut être rentable pour les investisseurs. C’est ainsi que des vignobles comme Léon Courville, Coteau Rougemont ou le Domaine du Ridge réussissent à augmenter l’offre de vins locaux autant sur les tablette qu’au vignoble.
Ces nouveaux venus dans le monde viticole québécois mène, en 2004, à la création de la Route des vins de Brome-Missisquoi. Initié par Tourisme Cantons de l'Est, le projet a pour but d’enrichir le séjour des touristes tout en faisant la promotion de l’industrie vinicole. Encore aujourd’hui, ce circuit touristique est un incontournable au Québec et réussit à inspirer d’autre régions comme la route des vins de la Montérégie ou bien celle des Laurentides.
L’année 2009 marque également une autre grande victoire de l’Association des Vignerons du Québec (AVQ) avec la mention sur étiquette « Vin du Québec certifié ». Cette certification a pour but de régulariser la production à l’aide de différents contrôles de qualité et d’un cahier de charges prédéfinies par l’AVQ. Malgré l’opposition de certains vignerons, cette avancée marque une première étape pour une reconnaissance nationale et internationale des vins d’ici.
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mai 25, 2023
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